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La QSTP (Question de Synthèse étayée par un Travail Préparatoire) est une des deux épreuves écrites de 1er groupe — au choix avec la dissertation — du Bac en Sciences économiques et sociales. Sa durée est de 4 heures pour un coefficient 7.
Pour un rappel des caractéristiques des différentes épreuves du Bac en SES, il est possible de se référer à la présentation suivante :
Le programme officiel la caractérise ainsi :
Source : BO n°30 du 04-09-1997, Baccalauréat, Épreuves de sciences économiques et sociales de la série ES du baccalauréat général.
La QSTP est donc constituée de deux parties distinctes — mais complémentaires — qu'il faut traiter avec méthode. Accessoirement, comme pour la dissertation, il faut se souvenir que : « La forme est consubstantielle au fond »
Contrairement à ce que croient souvent les candidats au Bac ES, l'épreuve de QSTP de SES est loin d'être « facile », l'une des principales difficultés étant la gestion du temps. Comme le dit le proverbe, il est impératif d'apprendre à bien utiliser les 4 heures imparties à l'épreuve de la QSTP (cela vaut pour la dissertation).
Pour commencer, il faut retirer les 5 minutes nécessaires à la lecture et au choix du sujet qui va être traité (QSTP ou dissertation). Il ne reste déjà plus que 3h55.
À la fin de l'épreuve, il est indispensable de prendre 5 minutes pour relire la copie (notamment la synthèse) et corriger les éventuelles fautes d'orthographe ou de syntaxe (qui peuvent être lourdement pénalisées et gênent la lecture des correcteurs). Il n'y a donc en réalité que 3 heures 50 pour traiter l'ensemble de la QSTP.
De plus, il ne faut en aucun cas dépasser 2 heures pour la première étape du travail (lecture et choix du sujet, analyse du sujet et travail préparatoire), cela nuirait gravement à la qualité de la question de synthèse qui nécessite un temps de réflexion de 1h50 minimum.
Une fois le choix du sujet arrêté, ici la synthèse, les 10 minutes suivantes vont être consacrées à l'analyse du sujet. Cette phase est d'autant plus importante que le travail préparatoire “fournit des éléments devant être utilisés dans la synthèse” (BO n°30 du 04-09-1997).
Qu'est-ce que cela signifie ?
Cela signifie d'abord, comprendre les différents termes du sujet :
— Il faut repérer les notions/concepts figurant dans le sujet et les situer dans le programme (chapitre/partie du cours). Elles devront absolument être définies dans l'introduction de la synthèse. Ces notions permettent de déterminer le « problème » à traiter (de quoi on parle ?).
— Il faut également repérer la consigne donnée par l'énoncé. Elle permet de savoir le « traitement » du sujet attendu (ce qu'il faut faire, ce que le sujet implique comme démarche et que l'on repère généralement grâce au verbe utilisé). C'est elle qui vous permettra de repérer la problématique implicite du sujet.
Concrètement, il est utile de souligner et/ou encadrer, ces deux types de termes.
Cela signifie ensuite, mobiliser les connaissances acquises durant l'année (les fameuses connaissances personnelles). Pour cela, il est utile de noter au brouillon les notions, mécanismes, etc. qui viennent à l'esprit et qui sont liés au sujet (cela évitera, entre autre, de perdre des idées en cours de route).
Ceci fait, il faut s'attaquer au travail préparatoire proprement dit.
Pour commencer, le travail préparatoire est noté sur 10, donc compte pour la moitié des points de la QSTP. Le barême de chacune des questions est indiqué dans le sujet (ce qui permet de mesurer l'importance accordée à chacune des questions dans le sujet), ainsi que les documents auxquels elles se rapportent.
Il faut compter 1 heure 50, 2 heures maximum pour le travail préparatoire proprement dit.
Les cinq à sept questions du travail préparatoire sont de plusieurs types. De plus, les questions sont parfois présentées (mais pas toujours) de façon progressive, autrement dit du plus simple vers le plus compliqué.
Elles servent à vérifier ce que le candidat “sait” (ou ne sait pas…). Elles visent donc à tester la maitrise du programme par le candidat (notions, outils…). Ce sont souvent les questions les plus “faciles”. Pour autant, les énoncés ne sont pas toujours posés sous une forme “directe”.
Remarque générale : un terme ne peut être défini par lui-même ou par un terme de la même « famille ».
Exemples :
“Distinguez innovation de produit et innovation de procédé (document 1) (1 point)” [Amérique du Nord, 2010]. Cette question implique de montrer les différences entre les deux types d'innovations ce qui revient à vérifier que les deux notions sont maîtrisées.
“Présentez un exemple de chacun des deux types d'innovations qui peuvent être mises en œuvre par une entreprise (document 1). (2 points)” [Pondichéry, 2004]. Cette question implique elle aussi de maîtriser ces deux notions (les mêmes). Dans le cas inverse, le candidat n'est pas en mesure de choisir les exemples les plus pertinents.
Elles consistent à tester le niveau de compréhension des documents du candidat.
Exemples : les questions portant sur des “phrases soulignées” ou sur des parties précises de textes. Questions impliquant de commenter une idée.
Elles peuvent aussi porter sur la maîtrise des savoir-faire.
Exemples :
“Donnez la signification de la valeur encadrée dans le tableau. (Document 1) (1 point)” [France, 2009]. C'est la “fameuse” question. Qu'elle concerne un chiffre encadré, souligné ou en gras, elle vise dans tout les cas à vérifier la capacité du candidat à lire correctement les données d'un document statistique.
“Comparez l'évolution du Produit Intérieur Brut de la zone euro à celle des États-Unis. (document 1) (1 point)” [Antilles, 2007]. Là aussi, il s'agit de vérifier la capacité du candidat à se servir d'un document statistique, ici en étant capable de confronter deux séries de données (ZE, USA) sur un même objet (PIB).
Elles peuvent porter sur des mécanismes ou encore sur des faits.
Elles peuvent également porter sur la maitrise des outils des SES.
Ce sont souvent des questions qui peuvent aider à problématiser/construire le sous-plan.
Exemples : questions portant sur des relations causales, sur l'accélérateur, les effets d'une politique publique.
Dans le travail préparatoire, il faut toujours relier précisément sa réponse à la question : vous devez répondre « à toute la question, seulement à la question », sans perdre de vue ce qui vous est demandé (« expliquer », « interpréter », « définir »…).
La plupart des réponses peuvent être rédigées en respectant le triptyque “énoncé, explication/argumentation, justification/illustration”. Autrement dit, on doit toujours pouvoir répondre aux trois questions suivantes :
Que dit-on ? Quelle est l'idée ?
C'est simplement la réponse globale à la question. Elle peut faire l'objet d'une phrase introductive (le plus souvent) mais aussi d'une phrase conclusive.
Pourquoi le dit-on ?
Il s'agit d'expliquer ce qui a conduit à la réponse apportée (mécanisme, théorie).
Pourquoi a-t-on raison de le dire ?
Il s'agit d'apporter la preuve que la réponse est juste (au sens de vraie) et/ou de donner des exemples mettant en jeu les mécanismes/théories précédemment expliqués.
Il est indispensable de faire référence aux documents mobilisés de façon explicite. Pour autant, il est inutile de présenter les documents sur le modèle de ce qui est fait en littérature. La référence au document, si elle doit être de préférence complète, doit être intégrée directement à la réponse et non être séparée.
Exemples de formulation : Dans le texte…., l'auteur montre… ; Tel élément est bien illustré/montré par l'article/ouvrage… ; Comme le montre le document écrit par…., telle chose…
Partie en travaux.
Les critères d'évaluation du programme officiel :
Source : BO n°30 du 04-09-1997, Baccalauréat, Épreuves de sciences économiques et sociales de la série ES du baccalauréat général.
La construction du plan détaillé :
Il faut compter 40 minutes pour la construction du plan détaillé.
plan vous est donné, impératif (<10).
Problématique à déterminer.
Sous plan
travail préparatoire et des connaissances personnelles.
La question de synthèse doit être structurée : elle comporte une introduction, un développement (deux parties), une conclusion.
En sachant que dans l’idéal :
Introduction :
Développement :
I. Première partie de la synthèse
II. Seconde partie de la synthèse
Conclusion :