Lorsque nous rédigeons un document (article, exposé, mémoire, etc.), seul(e) ou à plusieurs, il est souvent bien utile de disposer d'une convention permettant de distinguer les différents types d'erreurs relevées et les propositions de corrections éventuelles. Une telle convention existe : ce sont les signes de correction typographique utilisés dans l'édition et l'imprimerie. En France, la principale définition de cette convention est établie par l'Imprimerie nationale. D'autres variantes existent — relativement proches — dans les autres pays et, aujourd'hui, au niveau européen.
Pour illustrer, prenons un texte que nous devons corriger : ici, un extrait d'un texte de Joan Robinson, dans lequel nous avons volontairement introduit des erreurs. Dans le texte sont insérés des signes de correction à l'endroit où se situent les erreurs. Parallèlement, dans la marge, face aux lignes concernées, sont ajoutées les indications de corrections se rapportant à chacun des signes introduits.
Regardons les corrections apportées au texte de plus près :
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», notifiant que la lettre « i » est utilisée deux fois, dans les termes « évidemment » et « point » (on peut introduire autant de barre qu'il y a d'erreurs identiques successives).
Pour aller plus loin :
Quelques rappels de typographie
Imprimerie nationale (2002), Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, p. 58-59.
Jacques André (1998), « Petite histoire des signes de correction typographique », Cahiers GUTenberg, n°31, décembre.
Le site personnel de Jacques André, ancien membre de l'IRISA
Le mémento des Presses universitaires de la Méditerranée, université Paul Valéry, Montpellier 3
Le mémento de l'Office des publications de l'Union européenne