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ses:lexique_de_ses

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ses:lexique_de_ses [2020/04/12 15:47]
yam [Marché du travail]
ses:lexique_de_ses [2020/04/12 22:46]
yam
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 L'**allocation des ressources** correspond à la façon dont sont réparties et utilisées, pour produire et consommer, les ressources rares au sein d'une économie.\\ L'**allocation des ressources** correspond à la façon dont sont réparties et utilisées, pour produire et consommer, les ressources rares au sein d'une économie.\\
 Voir également la définition de la [[ses:lexique_de_ses#rareté|rareté]]. Voir également la définition de la [[ses:lexique_de_ses#rareté|rareté]].
 +
 ===== Asymétrie d'information ===== ===== Asymétrie d'information =====
  
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 (Programme 1ES 2010, Notions) (Programme 1ES 2010, Notions)
  
-L'**autofinancement** est l'utilisation par un agent économique de ses ressources propres pour consommer ou investir.  +L'**autofinancement** est l'utilisation par un agent économique de ses ressources propres pour consommer ou investir.\\
 Taux d'autofinancement de la nation = épargne brute/FBCF x 100. Taux d'autofinancement de la nation = épargne brute/FBCF x 100.
  
Ligne 78: Ligne 78:
 (Programme 1ES 2010, Notions) (Programme 1ES 2010, Notions)
  
-Un **bien collectif** est d'abord un bien qui peut être utilisé simultanément par plusieurs individus sans que la consommation de l’un ne réduise la consommation des autres (propriété de **non-rivalité**). À cette propriété de non-rivalité s’ajoute une propriété de **non-exclusion**. Dans ce dernier cas, aucun agent privé ne peut exclure de la consommation du bien les utilisateurs qui ne sont pas disposés à payer (on parle parfois de bien collectif **pur** dans ce cas). +Un **bien collectif** est d'abord un bien qui peut être utilisé simultanément par plusieurs individus sans que la consommation de l’un ne réduise la consommation des autres (propriété de **non-rivalité**). À cette propriété de non-rivalité s’ajoute une propriété de **non-exclusion**. Dans ce dernier cas, aucun agent privé ne peut exclure de la consommation du bien les utilisateurs qui ne sont pas disposés à payer (on parle parfois de bien collectif **pur** dans ce cas).\\
 Exemples : l’éclairage public, la défense nationale. Exemples : l’éclairage public, la défense nationale.
  
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 ==== Capital fixe ==== ==== Capital fixe ====
  
-Le capital **fixe** acquis par les agents économiques sert à la production durant une période relativement longue (généralement plusieurs cycles de production), il est donc durable. Il n'est pas détruit au cours de la production. Par contre, il s'use et/ou devient obsolète (il perd de sa valeur) et devra être remplacé au bout d'un certain temps (amortissement). +Le capital **fixe** acquis par les agents économiques sert à la production durant une période relativement longue (généralement plusieurs cycles de production), il est donc durable. Il n'est pas détruit au cours de la production. Par contre, il s'use et/ou devient obsolète (il perd de sa valeur) et devra être remplacé au bout d'un certain temps (amortissement).\\
 Exemples : bâtiments et ouvrages de génie civil, machines et équipements, mais aussi droits de propriété intellectuelle et, désormais, Recherche & Développement. Exemples : bâtiments et ouvrages de génie civil, machines et équipements, mais aussi droits de propriété intellectuelle et, désormais, Recherche & Développement.
  
 ==== Capital circulant ==== ==== Capital circulant ====
  
-Le capital **circulant**, ou consommations intermédiaires, sont les matières premières, l'énergie et les produits semi-finis qui sont « détruits » (ils disparaissent en tant que tels) ou transformés (utilisés) au cours du processus de production des biens et services. +Le capital **circulant**, ou consommations intermédiaires, sont les matières premières, l'énergie et les produits semi-finis qui sont « détruits » (ils disparaissent en tant que tels) ou transformés (utilisés) au cours du processus de production des biens et services.\\
 Exemples : pièces détachées, fournitures (produits semi-finis), essence ou électricité (énergie), farine (matière première). Exemples : pièces détachées, fournitures (produits semi-finis), essence ou électricité (énergie), farine (matière première).
  
 ===== Capital [vu par la sociologie] ===== ===== Capital [vu par la sociologie] =====
  
-La notion de **capital** est avant tout une notion économique. C'est notamment à la suite des travaux de Pierre Bourdieu que la notion est utilisée en sociologie. Néanmoins, elle y prend un sens différent. +La notion de **capital** est avant tout une notion économique. C'est notamment à la suite des travaux de Pierre Bourdieu que la notion est utilisée en sociologie. Néanmoins, elle y prend un sens différent.\\ 
- +Comme en économie, le capital peut être pris comme un ensemble de ressources qui peuvent être de plusieurs sortes. À chaque capital va correspondre une logique d’investissement, de rentabilité, d’accumulation, de profit, etc.\\
-Comme en économie, le capital peut être pris comme un ensemble de ressources qui peuvent être de plusieurs sortes. À chaque capital va correspondre une logique d’investissement, de rentabilité, d’accumulation, de profit, etc. +
 Chez Pierre Bourdieu, il y a quatre (trois plus un pourrait-on dire) sortes de capitaux : le capital économique, le capital culturel, le capital social et le capital symbolique. On trouve par ailleurs des sous-catégories de ces sortes de capitaux. Chez Pierre Bourdieu, il y a quatre (trois plus un pourrait-on dire) sortes de capitaux : le capital économique, le capital culturel, le capital social et le capital symbolique. On trouve par ailleurs des sous-catégories de ces sortes de capitaux.
 Les différentes sortes de capitaux sont, en partie, convertibles entre elles. Le capital culturel peut, par exemple, être converti en capital économique ou le capital économique en capital symbolique. Les différentes sortes de capitaux sont, en partie, convertibles entre elles. Le capital culturel peut, par exemple, être converti en capital économique ou le capital économique en capital symbolique.
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 ==== Capital économique ==== ==== Capital économique ====
  
-Le **capital économique** est une somme de ressources monétaires, financières, patrimoniales. +Le **capital économique** est une somme de ressources monétaires, financières, patrimoniales.\\
 Pour Pierre Bourdieu, le capital économique semble jouer un rôle dominant dans la mesure où le champ dans lequel il est accumulé, le champ économique, est lui-même dominant. Pour Pierre Bourdieu, le capital économique semble jouer un rôle dominant dans la mesure où le champ dans lequel il est accumulé, le champ économique, est lui-même dominant.
  
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 ==== Chômage [Définition générale] ==== ==== Chômage [Définition générale] ====
  
-De façon générale, le **chômage** peut se définir comme l'ensemble des personnes en âge de travailler, qui n'exercent pas d'activité professionnelle rémunérée et en recherchent une. +De façon générale, le **chômage** peut se définir comme l'ensemble des personnes en âge de travailler, qui n'exercent pas d'activité professionnelle rémunérée et en recherchent une.\\ 
- +En pratique, pour pouvoir mesurer le chômage, plusieurs définitions sont retenues : en France, il s'agit, d'une part, de la définition selon le BIT (Bureau International du Travail) et, d'autre part, la définition selon le Pôle Emploi (ex-ANPE, Agence Nationale pour l'Emploi) et la Dares (Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques, qui dépend du Ministère du Travail).\\
-En pratique, pour pouvoir mesurer le chômage, plusieurs définitions sont retenues : en France, il s'agit, d'une part, de la définition selon le BIT (Bureau International du Travail) et, d'autre part, la définition selon le Pôle Emploi (ex-ANPE, Agence Nationale pour l'Emploi) et la Dares (Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques, qui dépend du Ministère du Travail). +
 L'existence de plusieurs définitions différentes s'explique en partie par des raisons historiques et statistiques (notamment la nécessité de produire des indicateurs permettant les comparaisons internationales). Cependant, le choix d'une définition plutôt qu'une autre n'est pas sans conséquence. En particulier, selon la définition retenue, la mesure du chômage peut considérablement varier. L'existence de plusieurs définitions différentes s'explique en partie par des raisons historiques et statistiques (notamment la nécessité de produire des indicateurs permettant les comparaisons internationales). Cependant, le choix d'une définition plutôt qu'une autre n'est pas sans conséquence. En particulier, selon la définition retenue, la mesure du chômage peut considérablement varier.
  
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 (Programme TES 2011, Notions) (Programme TES 2011, Notions)
  
-La « compétitivité prix » correspond à la capacité d'un acteur économique à vendre moins cher que ses concurrents. +La « compétitivité prix » correspond à la capacité d'un acteur économique à vendre moins cher que ses concurrents.\\ 
- +S'agissant des entreprises en particulier, la recherche d'une meilleure compétitivité prix s'appuie souvent sur la réduction du coût de leur combinaison productive, qui passe par l'utilisation privilégiée du facteur de production (travail ou capital) le moins cher.\\
-S'agissant des entreprises en particulier, la recherche d'une meilleure compétitivité prix s'appuie souvent sur la réduction du coût de leur combinaison productive, qui passe par l'utilisation privilégiée du facteur de production (travail ou capital) le moins cher. +
 On peut remarquer que l'innovation peut avoir un effet positif sur la compétitivité prix. On peut remarquer que l'innovation peut avoir un effet positif sur la compétitivité prix.
  
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 (Programme TES 2011, Notions) (Programme TES 2011, Notions)
  
-La « compétitivité hors prix » (ou « compétitivité produit » ou « structurelle ») renvoie à l'aspect qualitatif de la compétitivité. Elle correspond à la capacité d'un acteur économique à améliorer la qualité de sa production, ou la perception de cette qualité, par rapport à ses concurrents. +La « compétitivité hors prix » (ou « compétitivité produit » ou « structurelle ») renvoie à l'aspect qualitatif de la compétitivité. Elle correspond à la capacité d'un acteur économique à améliorer la qualité de sa production, ou la perception de cette qualité, par rapport à ses concurrents.\\ 
- +Elle peut, par exemple, s'appuyer sur une amélioration des produits eux-mêmes, sur celle de leur distribution ou encore sur la publicité.\\
-Elle peut, par exemple, s'appuyer sur une amélioration des produits eux-mêmes, sur celle de leur distribution ou encore sur la publicité. +
 Là aussi, on peut remarquer que l'innovation a un impact positif sur la compétitivité hors prix. Là aussi, on peut remarquer que l'innovation a un impact positif sur la compétitivité hors prix.
  
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 La notion de **consommation ostentatoire** trouve son origine dans les travaux de Thorstein Bunde Veblen (1857-1929, américain d'origine norvégienne, souvent présenté comme économiste institutionnaliste et sociologue critique).\\ La notion de **consommation ostentatoire** trouve son origine dans les travaux de Thorstein Bunde Veblen (1857-1929, américain d'origine norvégienne, souvent présenté comme économiste institutionnaliste et sociologue critique).\\
 Elle correspond à une consommation dont l'objectif est de distinguer l'individu qui la pratique des autres individus ou groupes sociaux et de marquer ainsi sa position sociale. Elle correspond à une consommation dont l'objectif est de distinguer l'individu qui la pratique des autres individus ou groupes sociaux et de marquer ainsi sa position sociale.
 +
 ===== Coûts ===== ===== Coûts =====
  
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 ==== Coût de production ==== ==== Coût de production ====
  
-De façon générale, le **coût de production** correspond à l'ensemble des dépenses nécessaires pour fabriquer un bien ou un service, qu'il s'agisse de dépenses en travail ou en capital (fixe et/ou circulant). +De façon générale, le **coût de production** correspond à l'ensemble des dépenses nécessaires pour fabriquer un bien ou un service, qu'il s'agisse de dépenses en travail ou en capital (fixe et/ou circulant).\\
 Lorsque l'on cherche à calculer ce coût, plusieurs notions peuvent être distinguées : le coût total, le coût moyen, le coût marginal et le coût unitaire. Lorsque l'on cherche à calculer ce coût, plusieurs notions peuvent être distinguées : le coût total, le coût moyen, le coût marginal et le coût unitaire.
  
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 (Programme 1ES 2010, Notions) (Programme 1ES 2010, Notions)
  
-Le **coût total** correspond à la somme des coûts de production d'un bien ou un service, donc des dépenses nécessaires en capital et en travail. +Le **coût total** correspond à la somme des coûts de production d'un bien ou un service, donc des dépenses nécessaires en capital et en travail.\\
 Il est usuel de distinguer deux composantes du coût total : coût fixe et coût variable. Il est usuel de distinguer deux composantes du coût total : coût fixe et coût variable.
  
Ligne 469: Ligne 456:
  
 Le **coût unitaire** correspond au coût de production d'une unité de bien ou de service. Le **coût unitaire** correspond au coût de production d'une unité de bien ou de service.
- 
  
 ===== Courbe de Kuznets ===== ===== Courbe de Kuznets =====
Ligne 489: Ligne 475:
 Conséquences : Conséquences :
  
-=> Le nouveau secteur étant plus productif que le secteur agricole, il génère davantage de gains. Cela conduit à une augmentation des inégalités par augmentation des écarts de revenu entre le nouveau secteur et l’ancien secteur. +=> Le nouveau secteur étant plus productif que le secteur agricole, il génère davantage de gains. Cela conduit à une augmentation des inégalités par augmentation des écarts de revenu entre le nouveau secteur et l’ancien secteur.\\
 => De plus, au sein du nouveau secteur, ce sont les agents économiques les plus productifs qui voient leurs revenus augmenter le plus. Cela se traduit par une augmentation des écarts de revenu au sein du nouveau secteur. => De plus, au sein du nouveau secteur, ce sont les agents économiques les plus productifs qui voient leurs revenus augmenter le plus. Cela se traduit par une augmentation des écarts de revenu au sein du nouveau secteur.
  
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 Conséquences : Conséquences :
  
-=> Innovations et amélioration du capital humain se sont étendues à l'ensemble de la production, entraînant une réduction des écarts de productivité entre les deux secteurs et au sein du nouveau secteur. +=> Innovations et amélioration du capital humain se sont étendues à l'ensemble de la production, entraînant une réduction des écarts de productivité entre les deux secteurs et au sein du nouveau secteur.\\ 
- +=> Par ailleurs, les moins productives ont désormais disparu (destruction-créatrice) et les agents économiques ont fini de se reconvertir (déversement et imitation), entraînant une baisse des gains des "pionniers" du nouveau secteur.\\
-=> Par ailleurs, les moins productives ont désormais disparu (destruction-créatrice) et les agents économiques ont fini de se reconvertir (déversement et imitation), entraînant une baisse des gains des "pionniers" du nouveau secteur. +
 => Enfin, l'intervention de l'État-providence permet le développement de la sécurité sociale, des politiques de redistribution et de lutte contre le chômage. => Enfin, l'intervention de l'État-providence permet le développement de la sécurité sociale, des politiques de redistribution et de lutte contre le chômage.
  
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 « C’est l’augmentation soutenue, pendant une ou plusieurs périodes longues, d’un indicateur de dimension significatif : pour une nation, le produit global brut ou net en termes réels ». « C’est l’augmentation soutenue, pendant une ou plusieurs périodes longues, d’un indicateur de dimension significatif : pour une nation, le produit global brut ou net en termes réels ».
 </WRAP> </WRAP>
- 
 ''Source : François Perroux, //L'économie du XXe siècle//, PUF, 1961.'' ''Source : François Perroux, //L'économie du XXe siècle//, PUF, 1961.''
  
-C’est donc un phénomène de long terme, c’est-à-dire durable. Par son caractère durable, la croissance se distingue de l’expansion (accroissement momentané et réversible de la production qui concerne donc le court terme, c'est-à-dire une phase temporaire de la conjoncture). +C’est donc un phénomène de long terme, c’est-à-dire durable. Par son caractère durable, la croissance se distingue de l’expansion (accroissement momentané et réversible de la production qui concerne donc le court terme, c'est-à-dire une phase temporaire de la conjoncture).\\
 C’est un phénomène quantitatif. L’indicateur généralement retenu pour le mesurer est le PIB (Produit intérieur brut), principal agrégat de la comptabilité nationale. La croissance est alors assimilée au taux de croissance du PIB. Il peut s'agir, parfois, du RNB (Revenu national brut). C’est un phénomène quantitatif. L’indicateur généralement retenu pour le mesurer est le PIB (Produit intérieur brut), principal agrégat de la comptabilité nationale. La croissance est alors assimilée au taux de croissance du PIB. Il peut s'agir, parfois, du RNB (Revenu national brut).
  
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 « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
 </WRAP> </WRAP>
- 
 ''Source : Gro Harlem Brundtland, « Vers un développement durable », //Notre Avenir à Tous//, Rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU //dit// Rapport Brundtland, chapitre 2, Avril 1987.'' ''Source : Gro Harlem Brundtland, « Vers un développement durable », //Notre Avenir à Tous//, Rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU //dit// Rapport Brundtland, chapitre 2, Avril 1987.''
  
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   * finalité sociale et solidaire (articles 6 et 7).   * finalité sociale et solidaire (articles 6 et 7).
  
-Par la suite, l'Insee a choisi de publier des statistiques spécifiques à ce secteur. Pour cela, l’économie sociale est répartie en quatre grandes familles :+Par la suite, l'Insee a choisi de publier des statistiques spécifiques à ce secteur. Pour cela, l’économie sociale est répartie en quatre grandes familles :
  
   * les **associations** qui représentent la majorité des établissements du domaine de l’économie sociale. Elles sont régies par la loi de 1901 et regroupent un ensemble de personnes agissant dans un but commun, sans recherche de profit.   * les **associations** qui représentent la majorité des établissements du domaine de l’économie sociale. Elles sont régies par la loi de 1901 et regroupent un ensemble de personnes agissant dans un but commun, sans recherche de profit.
Ligne 737: Ligne 717:
 « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. » « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »
 </WRAP> </WRAP>
- 
 ''Source : //Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen//, 1789, article 1. [[https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789|Disponible en ligne]]'' ''Source : //Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen//, 1789, article 1. [[https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789|Disponible en ligne]]''
  
Ligne 897: Ligne 876:
 Courbe 1 = cycles longs ; courbe 2 = cycles intermédiaires ; courbe 3 = cycles courts ; courbe 4 = somme des courbes 1-3. Courbe 1 = cycles longs ; courbe 2 = cycles intermédiaires ; courbe 3 = cycles courts ; courbe 4 = somme des courbes 1-3.
 </WRAP> </WRAP>
- 
 ''Source : Joseph Aloïs Schumpeter, //Business cycles//, 1939. Disponible en ligne (en) : http://dx.doi.org/doi:10.1522/030021081'' ''Source : Joseph Aloïs Schumpeter, //Business cycles//, 1939. Disponible en ligne (en) : http://dx.doi.org/doi:10.1522/030021081''
  
Ligne 1149: Ligne 1127:
  
 Les ISBLSM sont définies comme suit par le Système de comptabilité nationale (SCN) : Les ISBLSM sont définies comme suit par le Système de comptabilité nationale (SCN) :
 +<WRAP box>
 « Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) sont des ISBL [institutions sans but lucratif] qui fournissent des biens ou services aux ménages gratuitement ou à des prix qui sont pas économiquement significatifs. [...] » « Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) sont des ISBL [institutions sans but lucratif] qui fournissent des biens ou services aux ménages gratuitement ou à des prix qui sont pas économiquement significatifs. [...] »
 +</WRAP>
 ''Source : Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 4.64., //Nations unies//, New York, 1993, traduit par nous.'' ''Source : Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 4.64., //Nations unies//, New York, 1993, traduit par nous.''
  
 Le Système de comptabilité nationale distingue deux types d'ISBLSM : Le Système de comptabilité nationale distingue deux types d'ISBLSM :
 +<WRAP box>
 « Le premier type correspond aux ISBLSM qui sont créées par des associations de personnes afin de fournir des biens ou, le plus souvent, des services principalement au profit de leurs membres. Les services sont généralement fournis gratuitement, étant financés par les cotisations des membres réguliers ou redevances. Elles comprennent des ISBLSM telles que les associations professionnelles ou savantes, les partis politiques, les syndicats, les associations de consommateurs, les églises ou les associations religieuses ainsi que les clubs sociaux, culturels, de loisirs ou sportifs. Elles ne comprennent pas les organismes exerçant des fonctions similaires lorsqu'ils sont contrôlés et principalement financés par les administrations publiques, à l'exception des églises qui sont toujours considérées comme au service des ménages, même lorsqu'elles sont principalement financées par les administrations publiques. Les partis politiques de pays reposant sur des systèmes politiques de parti unique qui sont contrôlés et financés par les administrations publiques sont toujours inclus dans le secteur des administrations publiques. » « Le premier type correspond aux ISBLSM qui sont créées par des associations de personnes afin de fournir des biens ou, le plus souvent, des services principalement au profit de leurs membres. Les services sont généralement fournis gratuitement, étant financés par les cotisations des membres réguliers ou redevances. Elles comprennent des ISBLSM telles que les associations professionnelles ou savantes, les partis politiques, les syndicats, les associations de consommateurs, les églises ou les associations religieuses ainsi que les clubs sociaux, culturels, de loisirs ou sportifs. Elles ne comprennent pas les organismes exerçant des fonctions similaires lorsqu'ils sont contrôlés et principalement financés par les administrations publiques, à l'exception des églises qui sont toujours considérées comme au service des ménages, même lorsqu'elles sont principalement financées par les administrations publiques. Les partis politiques de pays reposant sur des systèmes politiques de parti unique qui sont contrôlés et financés par les administrations publiques sont toujours inclus dans le secteur des administrations publiques. »
 +</WRAP>
 ''Source : Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 4.65., //Nations unies//, New York, 1993, traduit par nous.'' ''Source : Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 4.65., //Nations unies//, New York, 1993, traduit par nous.''
  
 +<WRAP box>
 « Le deuxième type d'ISBLSM se compose d'organismes de bienfaisance, de secours ou d'aide qui sont créés à des fins philanthropiques et non pour servir les intérêts de leurs membres. Ces ISBLSM fournissent des biens ou des services non marchands aux ménages dans le besoin, y compris les ménages touchés par des catastrophes naturelles ou la guerre. Les ressources de ces ISBLSM sont fournies principalement par des dons en espèces ou en nature du grand public, des sociétés ou des gouvernements. Ils peuvent également être fournis par des transferts [de revenus] de non-résidents, y compris ceux provenant d'ISBLSM similaires résidant dans d'autres pays. » « Le deuxième type d'ISBLSM se compose d'organismes de bienfaisance, de secours ou d'aide qui sont créés à des fins philanthropiques et non pour servir les intérêts de leurs membres. Ces ISBLSM fournissent des biens ou des services non marchands aux ménages dans le besoin, y compris les ménages touchés par des catastrophes naturelles ou la guerre. Les ressources de ces ISBLSM sont fournies principalement par des dons en espèces ou en nature du grand public, des sociétés ou des gouvernements. Ils peuvent également être fournis par des transferts [de revenus] de non-résidents, y compris ceux provenant d'ISBLSM similaires résidant dans d'autres pays. »
 +</WRAP>
 ''Source : Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 4.67., //Nations unies//, New York, 1993, traduit par nous.'' ''Source : Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 4.67., //Nations unies//, New York, 1993, traduit par nous.''
  
Ligne 1192: Ligne 1171:
 « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. » « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. »
 </WRAP> </WRAP>
- 
 ''Source : //Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen//, 1789, article 4. [[https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789|Disponible en ligne]]'' ''Source : //Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen//, 1789, article 4. [[https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789|Disponible en ligne]]''
  
Ligne 1199: Ligne 1177:
 Au sens strict, le **libre-échange** correspond à une situation dans laquelle il y a libre circulation des marchandises (biens et services). Dans un sens plus large, le libre-échange s'étend aux capitaux et aux populations. Il implique la disparition des barrières à l'échange, qu'elles soient **tarifaires** (taxes, droits de douane...) ou **non tarifaires** (quotas, normes...).\\ Au sens strict, le **libre-échange** correspond à une situation dans laquelle il y a libre circulation des marchandises (biens et services). Dans un sens plus large, le libre-échange s'étend aux capitaux et aux populations. Il implique la disparition des barrières à l'échange, qu'elles soient **tarifaires** (taxes, droits de douane...) ou **non tarifaires** (quotas, normes...).\\
 La **libéralisation** des échanges est le processus qui conduit à cette situation de libre-échange. Il passe donc par la suppression -- plus ou moins progressive -- des barrières à l'échange existantes. La **libéralisation** des échanges est le processus qui conduit à cette situation de libre-échange. Il passe donc par la suppression -- plus ou moins progressive -- des barrières à l'échange existantes.
- 
  
 ===== Marché ===== ===== Marché =====
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 ===== Marché du travail ===== ===== Marché du travail =====
 +
 +==== Marché du travail [Définition générale] ====
  
 Le **marché du travail** est donc le lieu de rencontre entre l'offre et la demande de travail. La quantité de travail se mesure généralement en heures. Le prix du travail correspond au salaire réel. Le **marché du travail** est donc le lieu de rencontre entre l'offre et la demande de travail. La quantité de travail se mesure généralement en heures. Le prix du travail correspond au salaire réel.
Ligne 1215: Ligne 1194:
 Les économistes américains Michael J. Piore et Peter Doeringer (//Internal labor market and manpower analysis//, 1971) montrent qu’il existe : Les économistes américains Michael J. Piore et Peter Doeringer (//Internal labor market and manpower analysis//, 1971) montrent qu’il existe :
  
---- un **marché interne du travail** qui regroupe les emplois protégés par un contrat stable au sein de l’entreprise (approche microéconomique) que l’on appelle marché primaire du travail au niveau macroéconomique. Ce marché représente le « noyau dur » du personnel de l’entreprise. +--- un **marché interne du travail** qui regroupe les emplois protégés par un contrat stable au sein de l’entreprise (approche microéconomique) que l’on appelle marché primaire du travail au niveau macroéconomique. Ce marché représente le « noyau dur » du personnel de l’entreprise.\\ 
- +Peu exposés au chômage de longue durée, ces emplois concernent des salariés travaillant généralement à temps plein, qualifiés, bien rémunérés, bénéficiant des conventions collectives, accédant aisément à la formation et pouvant prétendre à des promotions.\\
-Peu exposés au chômage de longue durée, ces emplois concernent des salariés travaillant généralement à temps plein, qualifiés, bien rémunérés, bénéficiant des conventions collectives, accédant aisément à la formation et pouvant prétendre à des promotions. +
 Exemples : emplois de fonctionnaires, de cadres, de secteurs en pénurie de main-d'oeuvre, etc. Exemples : emplois de fonctionnaires, de cadres, de secteurs en pénurie de main-d'oeuvre, etc.
  
---- un **marché externe du travail** dans l’entreprise ou marché secondaire du travail au niveau macroéconomique constitué des emplois atypiques, emplois qui ont comme caractéristique d’être précaires. Ils constituent une "variable d'ajustement" pour les entreprises. +--- un **marché externe du travail** dans l’entreprise ou marché secondaire du travail au niveau macroéconomique constitué des emplois atypiques, emplois qui ont comme caractéristique d’être précaires. Ils constituent une "variable d'ajustement" pour les entreprises.\\ 
- +Fortement exposés au chômage (chômage de longue durée, intermittence dans l'emploi), ces emplois atypiques se caractérisent par des rémunérations faibles, une absence d’ancienneté, de promotion ou d’avantages sociaux particuliers.\\
-Fortement exposés au chômage (chômage de longue durée, intermittence dans l'emploi), ces emplois atypiques se caractérisent par des rémunérations faibles, une absence d’ancienneté, de promotion ou d’avantages sociaux particuliers. +
 Exemples : emplois peu qualifiés, de secteurs en crise, etc. Exemples : emplois peu qualifiés, de secteurs en crise, etc.
  
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 ==== Population totale, population active & population inactive ==== ==== Population totale, population active & population inactive ====
  
-La **population totale** (de la France) est séparée par l'Insee (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) en deux parties : la population active et la population inactive. Autrement dit : +La **population totale** (de la France) est séparée par l'Insee (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) en deux parties : la population active et la population inactive. Autrement dit :\\
 Population totale = population active + population inactive. Population totale = population active + population inactive.
  
Ligne 1368: Ligne 1342:
 La **population inactive** est l'ensemble des personnes, les **inactifs**, n'exerçant pas d'activité professionnelle rémunérée et n'en recherchant pas. C'est ici que sont classés : les femmes au foyer, les étudiants, les retraités, les bénévoles, les personnes qui exercent une activité illicite (qui est condamnée par la loi) ou clandestine (« travail au noir »), etc. La **population inactive** est l'ensemble des personnes, les **inactifs**, n'exerçant pas d'activité professionnelle rémunérée et n'en recherchant pas. C'est ici que sont classés : les femmes au foyer, les étudiants, les retraités, les bénévoles, les personnes qui exercent une activité illicite (qui est condamnée par la loi) ou clandestine (« travail au noir »), etc.
  
-La **population active** est l'ensemble des personnes en âge de travailler, les **actifs**, qui déclarent exercer (population active occupée) ou rechercher (chômeurs, que l'on peut aussi appeler population active inoccupée) une activité professionnelle rémunérée. Elle est donc constituée de deux éléments : la population active occupée et les chômeurs. Autrement dit : +La **population active** est l'ensemble des personnes en âge de travailler, les **actifs**, qui déclarent exercer (population active occupée) ou rechercher (chômeurs, que l'on peut aussi appeler population active inoccupée) une activité professionnelle rémunérée. Elle est donc constituée de deux éléments : la population active occupée et les chômeurs. Autrement dit :\\ 
- +Population active = Population active occupée + chômeurs (population active inoccupée).
-Population active totale = Population active occupée + chômeurs (population active inoccupée).+
  
 Définissons-les :\\ Définissons-les :\\
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 ==== Taux d'activité ==== ==== Taux d'activité ====
  
-Le **taux d'activité** est un instrument de mesure de la proportion de la population totale qui exerce ou recherche un emploi (part de la population totale qui est active). Il permet de mesurer l'importance de la population active, donc le comportement d’offre de travail d’une population particulière. +Le **taux d'activité** est un instrument de mesure de la proportion de la population totale qui exerce ou recherche un emploi (part de la population totale qui est active). Il permet de mesurer l'importance de la population active, donc le comportement d’offre de travail d’une population particulière.\\
 De façon générale, le taux d'activité est le résultat du rapport entre le nombre total de personnes dans la population active et le nombre total de personnes dans la population en âge de travailler. Ce taux est généralement exprimé en pourcentage. De façon générale, le taux d'activité est le résultat du rapport entre le nombre total de personnes dans la population active et le nombre total de personnes dans la population en âge de travailler. Ce taux est généralement exprimé en pourcentage.
  
-Jusqu'ici cela paraît simple, mais... : +Jusqu'ici cela paraît simple, mais... :\\ 
- +Par convention, l'Insee considère que les personnes actives sont nécessairement des personnes qui ont plus de 15 ans et qui ne sont pas à la retraite (donc qui ont moins de 65 ans), c'est-à-dire des personnes de 15-64 ans.\\ 
-Par convention, l'Insee considère que les personnes actives sont nécessairement des personnes qui ont plus de 15 ans et qui ne sont pas à la retraite (donc qui ont moins de 65 ans), c'est-à-dire des personnes de 15-64 ans. +On peut donc réécrire la formule générale de calcul comme suit :\\
- +
-On peut donc réécrire la formule générale de calcul comme suit : +
 Taux d'activité = Population active/Population totale en âge de travailler (x 100) Taux d'activité = Population active/Population totale en âge de travailler (x 100)
  
-Le calcul du taux d'activité peut s'appliquer à une catégorie particulière de la population : les femmes, les hommes, les 15-24 ans (les « jeunes »), les 50 ans et plus (les « séniors »), etc. Pour chaque catégorie d'actifs que l'on souhaite mesurer, le taux d'activité se calcule en effectuant le rapport entre la population active de la catégorie considérée et la population de référence en âge de travailler. +Le calcul du taux d'activité peut s'appliquer à une catégorie particulière de la population : les femmes, les hommes, les 15-24 ans (les « jeunes »), les 50 ans et plus (les « séniors »), etc. Pour chaque catégorie d'actifs que l'on souhaite mesurer, le taux d'activité se calcule en effectuant le rapport entre la population active de la catégorie considérée et la population de référence en âge de travailler.\\
 Ainsi, le **taux global d’activité** se calcule en divisant la population active totale par la population totale de référence. Ainsi, le **taux global d’activité** se calcule en divisant la population active totale par la population totale de référence.
  
-Pour le **taux d'activité par sexe**, il suffit de prendre pour chaque ensemble uniquement les hommes ou les femmes. Par exemple, le taux d'activité féminin est : +Pour le **taux d'activité par sexe**, il suffit de prendre pour chaque ensemble uniquement les hommes ou les femmes. Par exemple, le taux d'activité féminin est :\\
 Taux d'activité des femmes = (population active féminine/population totale des femmes en âge de travailler) x 100. Taux d'activité des femmes = (population active féminine/population totale des femmes en âge de travailler) x 100.
  
-Si l'on considère le **taux d'activité d'un groupe d'âge**, on opère de la même manière. Par exemple, le taux d'activité des 15-24 ans est : +Si l'on considère le **taux d'activité d'un groupe d'âge**, on opère de la même manière. Par exemple, le taux d'activité des 15-24 ans est :\\
 Taux d'activité des 15-24 ans = (population active âgée de 15-24 ans/population totale âgée de 15-24 ans) x 100. Taux d'activité des 15-24 ans = (population active âgée de 15-24 ans/population totale âgée de 15-24 ans) x 100.
  
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 (Programme TES 2011, Notions) (Programme TES 2011, Notions)
  
-Le **taux d'emploi** est un instrument de mesure de la proportion d'une population donnée qui exerce un emploi. Ce taux est généralement exprimé en pourcentage. +Le **taux d'emploi** est un instrument de mesure de la proportion d'une population donnée qui exerce un emploi. Ce taux est généralement exprimé en pourcentage.\\
 De façon générale, le taux d'emploi est le résultat du rapport entre le nombre de personnes qui occupent un emploi – actifs occupés – et le nombre total de personnes en âge de travailler.  De façon générale, le taux d'emploi est le résultat du rapport entre le nombre de personnes qui occupent un emploi – actifs occupés – et le nombre total de personnes en âge de travailler. 
 ((Il peut être également rapporté à la population totale. Rapporté à la population active, il n'aurait pas d'intérêt car il serait alors le « complémentaire à 100 » du taux de chômage.)) ((Il peut être également rapporté à la population totale. Rapporté à la population active, il n'aurait pas d'intérêt car il serait alors le « complémentaire à 100 » du taux de chômage.))
Ligne 1434: Ligne 1399:
 “ My intuitive idea of power, then, is something like this : A has power over B to the extent that he can get B to do something that B would not otherwise do. ” “ My intuitive idea of power, then, is something like this : A has power over B to the extent that he can get B to do something that B would not otherwise do. ”
 </WRAP> </WRAP>
-''Robert A. Dahl, “The Concept of Power“, //Behavioral Science//, vol. 2, n°3, 1957, pp. 202-203.''+''Source : Robert A. Dahl, “The Concept of Power“, //Behavioral Science//, vol. 2, n°3, 1957, pp. 202-203.''
  
 ===== Pouvoir d’achat ===== ===== Pouvoir d’achat =====
Ligne 1701: Ligne 1666:
 ===== Résidu de Solow ===== ===== Résidu de Solow =====
  
-Le **résidu de Solow**, parfois aussi appelé **facteur résiduel**, renvoie à la partie non expliquée (sous-entendu par l'utilisation des facteurs de production, capital et travail) de la croissance économique (d'où son nom). +Le **résidu de Solow**, parfois aussi appelé **facteur résiduel**, renvoie à la partie non expliquée (sous-entendu par l'utilisation des facteurs de production, capital et travail) de la croissance économique (d'où son nom).\\ 
- +C'est Robert Solow qui l'a mis en évidence en montrant qu'une partie des gains de productivité ne peut s'expliquer autrement que par ce "résidu". Il en a déduit que ce résidu correspondait au progrès technique.\\
-C'est Robert Solow qui l'a mis en évidence en montrant qu'une partie des gains de productivité ne peut s'expliquer autrement que par ce "résidu". Il en a déduit que ce résidu correspondait au progrès technique. +
 Par ailleurs, le résidu est souvent approché (ou estimé) par le calcul de la PGF (productivité globale des facteurs). Par ailleurs, le résidu est souvent approché (ou estimé) par le calcul de la PGF (productivité globale des facteurs).
  
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 (Programme TES 2011, Notions) (Programme TES 2011, Notions)
 +
 +Le **salariat** est une relation contractuelle et hiérarchique entre une personne physique (le salarié) et une personne physique ou morale (l'employeur), relation dans laquelle le salarié accepte le lien de subordination à l'employeur qui découle du contrat et de fournir son travail en contrepartie d’une rémunération et des droits attachés au contrat.
  
 ==== Emploi salarié/non salarié ==== ==== Emploi salarié/non salarié ====
ses/lexique_de_ses.txt · Dernière modification: 2022/01/01 16:10 de yam