Une émission de France Culture utile dans le cadre de l'étude du thème sur les inégalités, ainsi que pour faire le lien avec les politiques publiques en matière de prélèvements obligatoires :
Un site de cours incontournable en terminale est la Banque des Ressources Interactives en SES. Comme il est indiqué sur la page d'accueil, il est “ réalisé par des enseignants de l'éducation nationale et édité par le CRDP de l'académie de Lyon ”.
Il existe également de plus en plus de sites et blogs de professeur(e)s de SES. Parmi ceux-ci, on trouve (liste non exhaustive) :
La revue Alternatives Économiques est accessible en ligne en partenariat avec le CRDP de Montpellier et vous propose de nombreux articles (accès payant pour certains) sur les sujets au programme ; on peut faire plusieurs types de recherche (thématique, par publication…) ou consulter les dossiers documentaires (les « synthèses en ligne »). De même, la revue Sciences Humaines est accessible en ligne (certains articles sont payants ici aussi).
Il est indispensable de se tenir au courant de l'actualité. Pour ce faire, les grands quotidiens français sont disponibles en ligne :
Mais aussi la presse économique quotidienne :
Ou encore la presse étrangère :
Google propose ainsi Google News pour accéder à l'actualité du moment. De même, France Actualités est proposé par Yahoo France.
On peut également consulter les dépêches d'agences sur le site de l'Agence France Presse (AFP) ou celui de Reuters France.
Pour vérifier les chiffres, le site Eurostat est très complet ; il s'agit de l'organisme officiel de statistiques de l'Union Européenne.
Les statistiques officielles françaises sont publiées par l'Insee — Institut National de la Statistique et des Études Économiques (documents de difficultés inégales) ; en particulier, l'Insee publie spécialement des documents pour les SES sur le site Educnet.
Pour les chiffres démographiques, on peut visiter le site de l'INED — Institut National d'Études Démographiques ; il est particulièrement utile de consulter les différents numéros de Populations et sociétés, petit quatre-pages sur des thèmes intéressants les SES et très facile à lire.
Le portail français des sciences sociales a une rubrique pour les lycéens.
Pour des ressources multimedia plus « riches », voyez les web-TV :
Pour enrichir son vocabulaire ou vérifier une définition, on peut consulter le Le Trésor de la Langue Française Informatisé de l'ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française) et Le grand dictionnaire terminologique/ de l’Office québécois de la langue française.
Wikipedia est une encyclopédie libre en ligne. Elle propose de nombreux articles utiles en SES. Chacun peut d'ailleurs y contribuer en rédigeant ou en commentant les articles. Il faut cependant remarquer qu'elle a “ les défauts de ses qualités ” : très riche, les articles sont de qualité inégale. Il faut ainsi préférer les articles mentionnés comme “ Articles de qualité ” (signalés par une étoile) et bien vérifier les sources utilisées.
Pour ceux qui ont des difficultés en orthographe ou en conjugaison, voyez :
Edit : la mise à jour des liens de cette note est désormais disponible ici : Sites ressources en SES
Pour approfondir la réflexion menée en SES, de nombreux livres peuvent être utiles. Commencement d'une liste à la Prévert :
échange d'emails entre Beaud et Amrani ; autoanalyse d'un « jeune de cité issu de l'immigration ». Très Facile à lire.
excellente analyse de l'histoire économique. Facile à lire.
Étude de la réussite des filles à l'école. Facile à lire. Incontournable.
Leurs autres ouvrages sont à voir également.
ouvrage critique sur la consommation de masse.
analyse à caractère ethnographique d'un groupe de jeunes dans le cadre de leur parcours scolaire. Facile à lire.
Étude d'une émeute urbaine. Facile à lire.
Analyse de la déviance (étude d'une communauté de fumeurs de Mariyuana et de musiciens de jazz) ; Sociologue incontournable. Facile à lire.
analyse des inégalités hommes/femmes ; réflexions à partir de ses travaux sur la Kabylie et ultérieurs ; certains aspects sont critiquables ; un peu difficile à lire.
ouvrage théorique ; difficile à lire.
Leçons de Braudel ; un peu difficile. Très court.
ouvrage à l'origine de l'emploi de l'expression ; style journalistique ; facile à lire.
analyse du passage système assistance/assurance ; formes de la solidarité ; moyennement facile.
un classique.
analyses de la mondialisation et des inégalités ; didactiques ; assez faciles à lire.
ouvrage (très) critique sur les théories du marché du travail ; peut aussi être utilisé à contre emploi car présentation vulgarisée de ces théories ; facile à lire et très court.
ouvrage critique sur le capitalisme. Facile à lire.
ouvrage “canonique”.
ouvrage “canonique”.
un essai clair – et engagé – sur la politique économique.
analyse des inégalités et leur évolution ; assez facile à lire.
petits essais critiques sur l'économie ; très facile à lire et très court.
ouvrage de vulgarisation économique ; souvent réédité ; très facile à lire.
microsociologie du couple ; étude des interactions (conflits, négociations…) du couple au travers de l'exemple du linge ; style très « grand public » ; facile à lire.
voir aussi La femme seule et le prince charmant.
ouvrage “canonique”.
ouvrage critique ; analyse des stratégies de « marques », consommation de masse ; assez facile à lire.
ouvrage classique.
analyse de la mondialisation ; assez facile à lire.
Pour nuancer Jeremy Rifkin, La fin du travail.
ouvrage “canonique”.
ouvrage “canonique”.
analyse du processus d'exclusion ; point de vue interactionniste (relation avec les personnels sociaux) ; question du regard de l'autre et du stigmate ; difficile à lire.
ouvrage “canonique”.
ouvrage “canonique”.
ouvrage “canonique”.
ouvrage “canonique”.
essai sur la question des inégalités, du développement sous l'angle de la justice ; notion de « capabilities » ; assez facile à lire.
ouvrage d'analyse; toujours la question des inégalités et du développement sous l'angle de la justice ; très complet mais difficile à lire.
notions de respect et égalité ; très facile à lire.
ouvrage “canonique”.
ouvrage critique sur les politiques économiques libérales (au niveau international) ; facile à lire.
pareil que le précédent mais plus centré sur le système capitaliste.
ouvrage “canonique”.
ouvrage absolument incontournable.
Étude des prisons aux États-Unis (travail de thèse) ; critique de la politique « tolérance zéro » ; un peu difficile à lire.
ouvrage “canonique”.
ouvrage “canonique”.
Le PIB sert à mesurer l'activité économique d'un pays. Son taux de variation est le principal indicateur de la croissance économique. Il peut se définir de trois façons différentes : selon l'optique de la production, selon l'optique des dépenses et selon l'optique du revenu.
« Le PIB selon l'optique de la production est la somme des valeurs ajoutées brutes aux prix de base de tous les producteurs résidents plus les impôts moins les subventions sur les produits. »
Source : « Base de données de concepts et définitions (CODED) » d'Eurostat, d'après Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 6.235 à 6.237, Nations unies, New York, 1993.
Cette définition peut s'écrire sous la forme de l'égalité suivante :
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes des producteurs résidents + impôts perçus sur les produits - subventions reçues sur les produits.
C'est, le plus souvent, cette première définition que l'on retient.
« Le PIB se définit, selon l'optique des dépenses, comme étant égal au total des dépenses finales [consommation finale effective, FBCF, variation des stocks] aux prix d'acquisition (y inclus la valeur franco à bord — f.a.b. — des exportations de biens et de services) moins le total des importations valorisées f.a.b. [franco à bord]. »
Source : « Base de données de concepts et définitions (CODED) » d'Eurostat, d'après Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 6.235, Nations unies, New York, 1993.
Cette définition peut s'écrire :
PIB = dépenses finales de consommation + FBCF (dépenses d'investissement) + variation des stocks + exportations franco à bord - importations franco à bord.
La valeur « franco à bord » correspond à la valeur des biens et services au moment où ils quittent le pays exportateur.
« Selon l'optique du revenu, le PIB est égal à la rémunération des salariés, plus les impôts, moins les subventions sur la production et les importations, plus le revenu mixte brut, plus l'excédent d'exploitation brut. »
Source : « Base de données de concepts et définitions (CODED) » d'Eurostat, d'après Nations unies, « Système de comptabilité nationale (SCN) 1993 », § 2.222, Nations unies, New York, 1993.
Cette définition peut s'écrire :
PIB = rémunération des salariés + impôts sur la production et les importations - subventions sur la production et les importations + revenu mixte brut + Excédent brut d'exploitation (EBE).
Edit : Cette définition est désormais disponible et mise à jour ici : Lexique de SES
Pour calculer une proportion (on dit aussi une « part »), il suffit d'effectuer :
Cette formule peut se comprendre de deux façons :
Dans tous les cas, on peut ensuite exprimer le résultat obtenu sous forme de pourcentage (%) ou, parfois, de pour mille (‰).
Ceci rappelé, nous pouvons souligner deux choses :
Or, du point de vue « mathématique », il n'est pas nécessaire d'écrire : « x 100 ».
Essayons de clarifier ces deux choses.
Prenons l'exemple de l'argent de poche :
Imaginons que Toto reçoive comme argent de poche une somme de 100 euros par mois, 30 euros de sa mère, 30 euros de son père et 20 euros de chacune de ses grands-mères. Au bout d'un an, il dispose de 1200 euros. Imaginons également que Toto souhaite s'acheter une console de jeu qui coûte 600 euros.
Quelle est la part de la console de jeu dans l'argent de poche de Toto ? Autrement dit, combien représente la console de jeu dans l'argent de poche annuel de Toto ?
On commence par faire le rapport entre le prix de la console de jeu et l'argent de poche annuel de Toto :
Part de la console de jeu = 600/1200 = 0,5
Cependant, en regardant notre résultat, nous pourrions penser que nous avons oublié de multiplier par 100 pour obtenir le pourcentage !
Eh bien non. Pourquoi ?
Le résultat trouvé peut s'écrire de la façon suivante :
0,5 = 50/100
⇒ Si on a un doute, on peut bien sûr vérifier ce résultat à la calculatrice…
Or, le signe « % » signifie justement « quelque chose sur 100 ». On peut donc écrire ici :
50/100 = 50 %
Récapitulons l'ensemble du calcul :
Part de la console de jeu = 600/1200 = 0,5 = 50/100 = 50 %
Nous n'avons donc pas eu besoin du « x 100 » pour obtenir le bon résultat.
Mais alors, pourquoi voit-on le « x 100 » dans de nombreux manuels (ou ailleurs) ?
Tout simplement pour ne pas oublier que :
50 = 0,5 x 100
Donc que pour passer de 0,5 à 50, il faut implicitement un « x 100 ».
C'est pour cela, que nous pourrions éventuellement écrire :
En mettant le « x 100 » entre parenthèses, on se souvient qu'il n'est pas utile mathématiquement, mais qu'il est bien pratique lorsque l'on n'est pas sûr de s'en souvenir !
Pour comprendre la différence, repartons de l'exemple plus haut :
La console de jeu représentait 50 % de l'argent de poche de Toto.
Imaginons maintenant que le prix de la console baisse. Il passe de 600 euros à 300 euros. Faisons l'hypothèse que l'argent de poche de Toto est toujours de 1200 euros. On aura donc :
Part de la console de jeu = 300/1200 = 0,25 = 25/100 = 25 %.
Cette part a-t-elle diminué de 25 % ?
Non. Pourquoi ?
Si la part avait diminué de 25 %, on aurait obtenu une part de 37,5 %. En effet :
50 x (25/100) = 12,5
La part serait donc de :
50 - 12,5 = 37,5 %
En vérité, lorsque l'on souhaite calculer la différence entre deux données en pourcentages, on soustrait les deux valeurs et on exprime le résultat en « points ».
Ainsi, la part de la console étant passée de 50 % à 25 %, on dit qu'elle a diminué de 25 « points » (50 - 25). Par ailleurs, cela correspond à une diminution de 50 % (25/50).